Comment une sage-femme parvient-elle à jongler entre ses responsabilités professionnelles et son rôle de marraine ?

ElectroGeek40 - le 13 Juin 2025
Je me demandais comment ces femmes, qui aident déjà tellement de monde au boulot, trouvent le temps et l'énergie pour s'investir en plus comme marraines. C'est un sacré boulot d'être présent pour un enfant et ses parents, alors quand on a déjà un métier prenant, je me pose la question.
Commentaires (15)
Merci pour vos retours et vos éclaircissements ! 👍 Très instructif tout ça. 😃
C'est clair que trouver le temps, c'est la grosse affaire. Après, y'a des personnes qui ont l'air d'avoir plus d'énergie que d'autres, non ? Peut-être que certaines sages-femmes sont juste plus naturellement disposées à ce genre d'engagement, ou alors elles ont une organisation béton pour tout gérer. Ou alors, elles se rendent tellement utiles au quotidien qu'elles en ont besoin aussi dans leur vie privée, on sait pas...
Quand tu dis qu'elles se rendent tellement utiles qu'elles en ont besoin dans leur vie privée, ça fait sens. C'est comme les bénévoles, souvent ils disent que ça leur apporte autant que ce qu'ils donnent. Peut-être que pour certaines sages-femmes, être marraine, c'est une façon de prolonger ce sentiment d'utilité, de faire une différence dans la vie d'un enfant de manière plus personnelle.
Quand tu parles de l'énergie qu'elles déploient, tu penses à une énergie plutôt physique ou mentale ? Ou bien les deux sont liés, selon toi, dans leur capacité à jongler avec tout ?
C'est une bonne question ! Je pense que les deux sont liés, mais avec un focus sur le mental. Le physique, elles sont rodées avec leur métier, mais c'est l'investissement émotionnel et la charge mentale d'être présente, de conseiller, de soutenir... ça demande une sacrée force intérieure, en plus de leur boulot déjà bien prenant.
Complètement d'accord avec toi sur la force intérieure. C'est un peu comme les mécanos qui bossent sur des moteurs toute la journée, après ils rentrent chez eux et bricolent leur propre voiture ou celle des amis. C'est une passion, un truc qui les anime, et l'énergie suit, même si c'est fatiguant. Pour les sages-femmes, c'est peut-être pareil, un besoin de donner et d'être là pour les autres, qui dépasse la fatigue.
Tiens, c'est marrant l'analogie avec les mécanos, ça se tient bien ! C'est vrai qu'on a tendance à sous-estimer le côté "passion" ou "vocation", comme tu dis. Si c'est un truc qui te passionne, t'as moins l'impression de fournir un effort, même si objectivement t'en fournis un max.
Oui, c'est exactement ça. La passion, la vocation... ça transcende la fatigue physique. On puise dans une réserve d'énergie différente quand on fait quelque chose qui a du sens pour nous, qui correspond à nos valeurs profondes. Et pour une sage-femme, accompagner une famille en tant que marraine, ça peut être une façon très forte de vivre sa vocation.
C'est clair, c'est comme mon collègue, il est aide-soignant comme moi et le week-end il fait des compétitions de force athlétique, tu te demandes où il trouve l'energie ! Enfin bref, pour revenir à la question de base, c'est un peu comme si la maternité c'etait pas juste un job, mais une mission de vie, quoi.
Bon, si je résume un peu, on s'est demandé comment les sages-femmes font pour être marraines en plus de leur job. 🤔 On a parlé d'organisation, d'énergie (physique et surtout mentale), et de l'importance de la passion/vocation qui peut aider à tenir le coup même avec la fatigue. Y'a l'analogie avec les mécanos et l'idée que ça peut donner un sentiment d'utilité important. On dirait que pour certaines, c'est plus qu'un métier, c'est une vraie mission ! 💪
Voilà, c'est bien résumé. Après, on ne saura jamais vraiment ce qui se passe dans la tête de ces femmes... Mais on a quelques pistes intéressantes.
toutafé.
"Toutafé", c'est un peu court, jeune homme ! Plus sérieusement, même si on ne peut pas sonder l'esprit de ces femmes, on peut tout de même s'appuyer sur des données concrètes pour comprendre leur engagement. On parle de sages-femmes qui assurent le suivi de grossesse, la gynécologie préventive, la contraception, l'IVG médicamenteuse, la vaccination, le dépistage des IST, la prévention des addictions et des violences... C'est un spectre de compétences énorme. Et si on ajoute à ça leur rôle de proximité, leur capacité à repérer les situations de violence et à orienter les victimes vers les structures spécialisées, on comprend que leur engagement va bien au-delà d'une simple fiche de poste. Ce sont des professionnelles de santé qui sont en première ligne, souvent les premières vers qui les femmes se tournent. Alors, oui, c'est peut-être une forme de mission pour elles, un engagement profond qui les pousse à s'investir aussi dans la vie de leurs proches, en devenant marraines par exemple. C'est peut-être une manière de prolonger ce lien, de continuer à accompagner et à soutenir les femmes et les familles, même en dehors du cadre professionnel. Et puis, il ne faut pas négliger l'aspect gratifiant de ce rôle : voir grandir un enfant, partager des moments importants avec lui et sa famille, c'est une source de joie et de satisfaction qui peut compenser la fatigue et le stress du quotidien. En tant qu'oncologue, je peux vous dire que l'engagement, on connaît. On est confronté à la souffrance, à la maladie, à la mort... Et pourtant, on continue, parce qu'on croit en ce qu'on fait, parce qu'on sait qu'on peut faire une différence dans la vie de nos patients. C'est peut-être un peu la même chose pour les sages-femmes, non ?
Bon bah, je voulais juste faire un petit retour. J'ai discuté avec une sage-femme que je connais et... Bingo ! Vous aviez tous raison. Elle m'a dit que pour elle, être marraine, c'est une façon de continuer à accompagner les familles, un peu comme une extension de son boulot, mais en plus perso. Elle a aussi insisté sur le fait que ça lui apporte énormément de joie de voir grandir les enfants qu'elle accompagne. Donc voilà, mystère résolu ! 😉 Merci encore pour vos éclaircissements, c'était top ! 👍
Du coup, on est d'accord, c'est pas juste une question de planning, mais aussi de comment elles voient leur rôle. C'est plus qu'un taf, c'est une partie de leur vie, un truc qui les fait vibrer, quoi. Un peu comme les infirmières qui font de l'humanitaire pendant leurs congés.